(Les éléments donnés ci-dessous sont tirés de documents du Centre Régional de la Propriété Forestière – CRPF 1995)
La déprise agricole du milieu du XXème siècle a laissé place à la colonisation ligneuse naturelle ou artificielle par plantation, ce sont préférentiellement les secteurs peu accessibles qui se sont vus colonisés.
Compte tenu de la géologie assez homogène du bassin versant de l’Eyrieux, l’implantation des végétaux ligneux a été en grande partie dictée par deux facteurs : l’altitude et l’exposition des versants.
La distribution des peuplements forestiers et de la végétation en générale, s’effectue suivant un gradient qui va d’est en ouest :
- Le peuplier blanc et l’aulne (alt. 50 à 150 m), qui correspond à « l’étage du bord des eaux »,
- La série du chêne vert (alt. jusqu’à 450 m), qui correspond à « l’étage méditerranéen »,
- La série du chêne pubescent en mélange avec le chêne vert (alt. Jusqu’à 600 m), elle fait aussi partie de « l’étage méditerranéen »,
- La série du pin sylvestre et chêne sessile (alt. Entre 500 et 900 m). Elle correspond à « l’étage sub-méditerranéen » (secteur plutôt ouest ; alt. 900 à 1400 m) dans la partie basse et à « l’étage collinéen » dans la partie haute et ouest du secteur.
- La série du hêtre et la série du sapin (surtout à l’ouest ; alt. Entre 900 et 1400 m), qui correspond à « l’étage montagnard ».
Plus de 90% de la surface forestière du bassin versant de l’Eyrieux appartient à des propriétaires privés, dont on estime le nombre à prêt de 10 000.
Le taux de boisement en 1995 était de 53%, aujourd’hui ce chiffre a augmenté et serait proche des 60%.
Il est à noter que l’exploitation forestière à vocation de production de bois d’œuvre ou autre filière à valorisation financière est loin d’être dominante sur et à proximité du site B6. Les conditions d’accès aux parcelles (réseaux de routes et chemins peu dense) ainsi que les pentes fortes des versants rendent peu rentable ou difficile ce type d’exploitation.
L’usage dominant des boisements est alors le bois de chauffage en auto-consommation.
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